jeudi 28 mars 2013

Potosi

Perchée en haut de ses 4090 mètres, voici la ville de 100 000 habitants la plus élevée du monde. Mais Potosi est aussi connue pour ses mines d’argent, cuivre, étain et bien d’autres.
Leur visite fut très intéressante, notamment du fait que nous avons eu recours à une agence d’anciens mineurs, ayant fondé leur cooperative touristique. Avant de rentrer dans l’antre du Cerro Rico (montagne riche), nous sommes emmenés au marché des mineurs, afin d’y acheter quelques cadeaux à ramener aux travailleurs; nous faisons notre choix parmi dynamite, détonateurs, alcool de canne à 96 %, cigarettes artisanales ou encore sacs de feuilles de coca.
Jesus, notre guide et son sachet de feuille de coca

échanges de questions avec les mineurs

Jesus et "TIO"







Les touristes mastiquent ces dernières pour prévenir le mal de l’altitude, les locaux pour s’énergiser et se relaxer. Puis, petit détour par le local technique de l’agence afin de s’équiper pour rentrer sous terre. ¡Comme à la spéléo ¡
Une fois à l’intérieur, le passage est étroit et certaines galeries sont poussiéreuses; ça doit être pire dans les véritables zones d’extraction, où nous n’allons pas. Le plafond est souvent bas et nous nous assomons de temps à autre (heureusement, il y a les casques). Nous nous écartons régulièrement pour laisser le passage aux wagons poussés par les mineurs. Nous apprenons plus tard qu’il y a 50 ans, la mine dépendant alors du gouvernement (avant la chute du cours de l’étain), les minerais extraits étaient acheminés souterrainement via l’électricité; autrement dit, le travail est aujourd’hui plus archaïque que dans les années 60.
Nous discutons un peu avec les mineurs rencontrés, certains justement mineurs (un garçon de 14 ans) malgré la loi interdisant ce lieu de travail aux moins de 18 ans.
La montagne est riche de différents minerais, exploités depuis plusieurs siècles; leur oxydation nous permet d’apprécier de magnifiques couleurs: blanc ou rouge, zinc; jaune, souffre; vert, cuivre; bleu, argent. Et même quelques stalactites.
Nous avons enfin honoré, au sein de la mine, le Tio, sorte de dieu des mineurs, en lui offrant, ainsi qu’à la Pachamama -la déesse protectrice des Andes- des feuilles de coca et en buvant le fameux alcool à 96 à sa santé, après lui avoir fait une requête personnelle.


Salle des machine pour la séparation des minerais


Potosi



Plan de la mine

Demonstation d'explosif à la dynamite





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