dimanche 20 janvier 2013

Un samedi à Rio

Arrivés la veille, le programme du jour était relativement simple: acquérir des billets de bus pour la prochaine destination, visiter trois des proches quartiers de la ville et trouver une répétition des écoles de samba, actuellement en préparation du carnaval.

Etape 1.
Demande à l'hôtel tout d'abord, avec des explications comme d'habitude fort claires, sur la localisation d'un cordonnier suite à mes chaussures de marche à la semelle quasi-décollée. L'artisan, suite à un arrachage en règle de ma semelle par ses soins, propose de faire le nécessaire pour mardi; suite à explication -encore- du fait que nous quittons la ville la veille, nous parvenons à négocier un rendu pour lundi à 16h. A voir si les bus sont en accord avec le cordonnier!
Après avoir, sur les conseils d'un 'colocataire de dortoir', accessoirement belge, tenté notre chance dans deux boutiques de vente de billets, puis devant l'échec vadrouillé jusqu'à la petite gare routière, qui s'est avéré vendre effectivement ces billets mais fermer les boutiques correspondantes le w-e, nous sommes revenus bredouilles.

Etape 2.
Partis de l'hôtel à 10 heures du matin, nous y sommes revenus vers 20 heures, plutôt vannés, ayant souhaité visiter notamment un quartier apparenté à Montmartre, non pas seulement, comme nous l'avions compris, de par son ambiance, mais également (surtout ?) de par son dénivelé.
Sinon, visite de diverses expositions temporaires, dont une dont nous n'avons toujours pas compris si ce que nous avons vu était effectivement l'oeuvre où s'il s'agissait des vitrines recouvertes de divers cartons et autres draps de protection.

Etape 3.
Suite à renseignement par l'hôtel le matin, nous dégottons des billets pour la fameuse répétition le soir-même, à un prix décrété acceptable uniquement de par notre envie d'assisster à une telle représentation, que nous imaginons comme un petit moment du fameux évènement. Avant de partir, Antoine réussit à nous éviter de dormir dans l'escalier en expliquant à un des colocataires (non-belge!) que non, la clef qu'il a accrochée à sa poche n'est pas la sienne mais l'unique clé des 12 personnes du dortoir..
Le transport est assuré par un chauffeur plutôt vif; le guide nous plante dès l'entrée, nous indiquant seulement l'heure de retour de la navette; et surtout..nous nous rendons compte qu'il s'agit bien d'une répétition d'une des plus prestigieuses écoles de samba mais que les décors et danseuses costumées sont absents, hormis quelques périodes avec des personnes certes habiles mais plus apparentées au cabaret qu'à notre idée du carnaval de Rio. Antoine abandonne même la file d'attente pour les boissons tellement la motivation est au plancher,
Le mot de la fin sur cette soirée étrange, entre carnaval de Rio, cabaret de Pigalle et férias du Sud, suite au dépit des différents touristes en présence, sera celui du guide: 'Moi, quand je suis saoul, j'aime bien; mais quand je ne le suis pas, je n'aime pas".
2 heures du matin, 110 reais en moins alors que la soirée est indiquée à 40; merci.


Et pour clore cette journée, la coupure d'eau du dimanche matin.

Petits ajouts d'Antoine (pour la même journée):
Chercher un tramway qui n'existe plus
Trouver comme d'hab la seule boisson de la carte du bar qui n'existe plus
Partir a la recherche d'un escalier en céramique dans la rue entourée de CRS
Acheter une bière tant méritée qui s'avéra être sans alcool.....

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